[Pagina precedente]...me si spiega in una nota, de' passi dove una sillaba che dovrebb'esser breve, diventa lunga pel digamma;???(?((??F?(?(? ec.), tant il est difficile de rétablir la véritable orthographe sur de simples conjectures, et dans la privation absolue de tout monument écrit. Certainement quelque système qu'on adopte, il n'en est point qui ne présente des objections, parce que dans ces premiers âges de la poésie, où les lois de la prononciation n'étaient point encore soumises au frein de l'écriture qui les rend plus invariables, il devait y avoir une foule d'anomalies qu'on ne pouvait expliquer que par l'usage, plus fort que le raisonnement, et même que les règles de l'analogie; parce qu'enfin sous Pisistrate, quand on transcrivit pour la première fois les vers d'Homère, la prononciation avait déjà subi des altérations notables qu'il est impossible de déterminer précisément aujourd'hui. Ibidem, p.13. - Ora con una pronunzia varia, incerta, e non ancora fissata, come supporre, come trovar possibile una misura di versi esatta e costante? - Payne Knight era morto già prima del 1824, o in quell'anno.
(12. Agos. 1828.)
[4336]Sopra il digamma eolico, si trovano delle curiose e non inutili notizie nella breve Memoria di Dugas-Montbel citata nel pensiero precedente. Egli crede che le Digamma devait tenir de la prononciation du V consonne et de l'U voyelle des latins que nous prononçons ou... Si l'on observe que dans le midi de la France il n'est pas rare qu'on prononce le monosyllabe oui en faisant légèrement sentir le son du V (voui), peut-être aurait-on quelque chose d'analogue à la prononciation du Digamma. (Viceversa in Toscana spessissimo si sopprime il v, o si cambia in un'aspirazione: pióe o piohe per piove, doe per dove, ec. ec., e questo lo trovo anche scritto ne' rusticali ec. V. p.4365.) M. Dawes (gran partigiano del digamma ap. Omero; erudito inglese) veut que le Digamma se prononce et s'écrive comme le W anglais (Dawesii Miscellan. §.4. p.190. et seqq. édit. de 1817.) Je ne crois pas que certe forme ait jamais été connue de l'antiquité, cette lettre est toute du nord. Quant à la prononciation elle rentre à peu près dans celle que j'ai indiquée. p.13-14.
(12. Agos.)
Altra difficoltà enorme dell'invenzione della scrittura alfabetica: l'infinita varietà ed incertezza della pronunzia orale di qualunque lingua e parola: infinita sempre, ma più che mai avanti l'invenzione della scrittura alfabetica. La pronunzia non riceve qualche fissità se non dalla scrittura alfabetica, e viceversa l'invenzione di questa non par possibile senza una pronunzia già fissata. V. la p. qui dietro.
(12. Agos.)
Alla p.4319. Chants populaires des peuples grecs. À l'occasion de l'annonce des chants populaires de la Grèce moderne, par M. Fauriel, les Annales littéraires de Vienne, t.26, font observer que ce recueil [4337]peut faire suite à un recueil semblable de chants serviens, publié récemment par Wuk Stephanowitsch; mais qu'il reste encore à recueillir les chants populaires de trois peuples, pour que l'on possède toute la poésie populaire de la nation grecque. Ces trois peuples sont: les Albanais, les Valaques et les Bulgares. Les Albanais, qui paraissent descendre des anciens Illyriens, doivent avoir beaucoup de chants. Il doit en être de même des Valaques de Macédoine. Quant aux Bulgares, Wuk assure positivement qu'ils ne cédent aux Serviens ni en poésies lyriques, ni en chants épiques. D'après le même auteur la langue bulgare forme une sorte de langue romane parmi les langues des 5 peuples grecs: ce que le latin a été pour les peuples d'Italie et de France, le Slave l'est encore pour les Bulgares. D-G. (Depping.) Bull. de Féruss. l.c. Janvier 1825. t.3. art. II. p.16-17. - Kleine serbische Grammatik. Petite grammaire servienne par Wuk Stephanowitsch, trad. en allem. avec une préface de J. Grimm, et des observations sur les chants héroïques des Serviens; par J. S. Varer (allora professore a Halla, morto a Halla 1826, linguista tedesco, famoso per aver continuato il Mithridates di Adelung, oltre ad altre opp.) Berlin; 1824. La langue servienne, trop prodigue de consonnes, est parlée par environ 4 millions d'individus, en Servie, en Croatie, en Esclavonie et en Monténégro. Elle a une quantité de poésies intéressantes dont il sera question dans un autre article. Cette langue mérite donc l'attention des savans. Wuk, auteur de la petite grammaire qui vient de paraître, a, de plus, fair imprimer à Vienne, en 1817-18, un dictionnaire [4338]servien, 36. f. in 4°. L'auteur, nè dans le pays, était d'abord inspecteur des douanes serviennes, et, sous la domination de Czerni Georges, il occupait le poste de secrétaire du Sénat de son pays. Aucun Servien n'a peut-être étudié davantage son idiome national. On doit imprimer à Pétersbourg une trad. qu'il a fait en servien du N. Testament. Ib. Juin 1825. t.3. art.548. p.439-40. - Narodne srpske pjesme skupio, ii na swijet izdao, etc. Chansons nationales serviennes, recueillies et publiées par Wuk Stephanowitsch Karadshitch. 3 vol. Leipzig; 1824. Les serviens ont une foule de chansons nationales qui n'avaient jamais été recueillies, et dont un grand nombre n'avait peut-être jamais été mis par écrit, lorsque le savant servien Wuk eut l'heureuse idée d'en faire un recueil, qu'il a porté en Allemagne, et qui y a été publié. C'est une nouveauté intéressante, qui nous fait connaître la poésie d'un peuple dont la littérature, à la vérité peu riche, existait à l'insu de l'Europe. La première partie du recueil contient une centaine de petites pièces de vers, que l'auteur appelle chansons féminines, parce que les femmes en composent et chantent beaucoup dans leur ménage. Ces pièces sont faites sans art, la plupart en vers blancs, et peut-ètre improvisées; elles sont généralement médiocres sous le rapport de la poésie. Il y en a sur toutes sortes de sujets, sur l'amour, sur la moisson, sur les fêtes du pays; on y trouve même des chansons magiques pour obtenir de la pluie, que chantent les jeunes filles en parcourant les villages. Par-ci, par-là on trouve des pensées d'un naturel agréable ou des comparaisons originales ou singulières. Les deux autres [4339]parties contiennent les chansons héroïques qui abondent chez ce peuple belliqueux. Ce sont des vers monotones, où les mêmes épithètes et les mêmes formules reviennent sans cesse. Quelquefois les aventures qu'elles chantent ont de l'intérêt. Le héros favori des Serviens, Marko, fils d'un roi, y joue un grand rôle. Les batailles y sont peintes avec une sorte de prédilection, surtout celle de 1389 qui ôta l'indépendance à la Servie. D-G. Ib. Juillet 1825. t.4. art.22. p.17.
Faeroeiscke quaeder om Sigurd Fofnersbane og hans aet. Chansons des îles Foeroeer (oe, oe) sur Sigurd Fofnersbane, et sur sa race; recueillies et traduites en danois par H. C. Lyngbye, avec une introduction du prof. P.E. Müller; 592 pag. in-8°. 1822. Dans les îles Foeroeer (oe, oe) s'est conservé un dialecte particulier de l'ancien scandinave, et dans ce dialecte le peuple conserve plus de 150 chansons qui se chantent pour la plupart sur des airs de danse, et servent en effet à accompagner celles des paysans. M. Lyngbye a recueilli onze de ces chansons; elles ont un caractère épique, et chantent Sigurd, héros célèbre dans tout le nord, et dans les romans allemands du moyen âge. Les insulaires des îles Foeroeer (ae, oe) chantent ces poésies dans leurs réunions, et se les transmettent oralement de père en fils; il est probable qu'elles sont fort anciennes. Quoique le sujet ressemble à celui de divers passages de l'Edda, il ne paraît pourtant pas qu'elles soient imitées de l'islandais; du moins l'Edda n'a point cette forme de chanson sous laquelle le roman de Sigurd est presenté dans les chants foeroeériens; en Islande, en Norvège et en Danemark, [4340]on n'a pas d'ailleurs la coutume d'accompagner la danse de vieilles chansons en petits vers tels que ceux de Foeroeer (oe, oe). Le style de ces poésies est simple et naïf; les images y sont moins hardies que dans les poésie islandaises; quelquefois on y trouve des comparaisons relatives à la nature locale de cet archipel; des yeux bleus y sont comparés avec le plumage des pigeons sauvages, qui sont de cette couleur aux Foeroeer (ae, oe). M. Lyngbye a fait de ces poésies épiques une traduction en vers, et il a expliqué dans les notes les termes qui pourraient être difficiles pour les Danois. Dans le supplément l'éditeur a inséré d'autres chansons qui n'ont pas de rapport à Sigurd, et un vieil air noté de ces îles. Il resterait maintenant à publier les autres chansons des Foeroeer (ae, oe), et peut-être aussi le vocabulaire foeroeérien (oe, oe) faisant partie d'une description de cet archipel, composée vers 1782 par M. Svaloe, et conservée en 7. vol. in-4°. parmi les manuscrits de la bibliothèque royale de Copenhague. Ib. art.21. p.16-17.
(12-13. Agos. 1828.). V. p.4352.4361.
Wertheidigung des Wilhelm Tell. Defense de Guillaume Teli, par X. Zuraggen; nouv. édit. in-8°. Fluelen, dans le canton d'Uri; 1824. La vérité de l'histoire de Guill. Tell ayant souvent été mise en doute, et notamment dans une brochure qui a paru en 1760, intitulée, Guillaume Tell, conte danois; l'auteur cherche à venger la mémoire du héros, et à démontrer son existence par des documens authéntiques. (Journ. gén. de la littérat. étrang., septembre 1824, p.264.) Bull. de Féruss. Mai, 1825. l.c. t.3. art.526. p.422-3.
(13. Agos.). V. p.4362.
[4341]On attribue l'invention de l'alphabet mongol à Bogdo-Khotokhtou-Tchoidja-Bandida, appelé du Thibet en Mongolie par le Khan Khoubilaï-Tsétsèn-Khan, petit-fils de Gengiskhan; et sa correction au lama Tchoïdja-Ostyr, qui vivait du temps de Khaïssyn-Kouloug-Khan, mort au commencement du 14 siècle, et sous le règne duquel cet alphabet fut introduit parmi les peuples mongols. Selon les écrivains mongols on n'employa jusqu'au temps de Khaïssyn-Kouloug-Khan, à la cour des souverains de ce pays, que les lettres thibétaines, alors appelées Oïgoures (étrangères). Les Chinois prétendent dans l'histoire que, jusques à l'introduction d'un alphabet particulier, les Mongols s'étaient servis des caractères chinois ou ouvouitsk.
(Così moltissimi libri giapponesi sono scritti in caratteri cinesi, e questi sono anco della letteratura giapponese, i più noti, anzi quasi i soli noti agli Europei. Bulletin ec. t.4. art.197. Al qual proposito il Bull. di Féruss. ib. p.175, osserva: L'emploi d'une écriture syllabique (la scrittura propria giapponese, composta di 47 sillabe primitive) dérivée de l'écriture figurative des Chinois, et l'usage qu'on fait de cette dernière en l'appliquant à une langue pour laquelle elle n'avait pas été formée (alla lingua giapponese), sont deux phénomènes capables d'intéresser les hommes qui font de l'étude des langues, un sujet de méditations philosophiques.)
Les Mongols écrivent de gauche à droite comme nous, mais perpendiculairement du haut en bas, comme on pourra le voir par l'alphabet comparé Mongol et Kalmouk. Malgré les traits qui changent [4342]souvent la forme des lettres, il est impossible de ne pas remarquer qu'elles viennent presque toutes des caractères grecs et syriaques, et par conséquent elles sont peut-être un des monumens les plus anciens qui servent à prouver la liaison des peuples qui les ont adoptées avec les peuples de l'Occident. Outre l'alphabet élète ou Kalmouk, celui des Mongols a encore donné naissance aux lettres mantchouriennes qui n'en diffèrent que par quelques légers changemens. Les Mongols avaient encore un autre alphabet inventé du temps de Khaïssyn-Kouloug-Khan par un certain Lama-Pakba, dont les lettres ont été nommées carrées en raison de leur forme; mais on n'a rien pu découvrir d'écrit en ce genre. Au contraire nombre d'anciens livres mongols sont écrits en lettres de Tchoïdja-Bandida. Bull. de Féruss. ec. l.c. t.4. art.238. p.242-3. septembre 1825.
(13. Agos. 1828.)
Quibus actus uterque Europae atque Asiae fatis concurr...
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